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il s’agit de savoir comment une loi si souvent renouvelée, par conséquent si désobéie, finit par forcer les résistances et par entrer dans les moeurs.

L'école des chantres à Saint-Jean-de-Latran.

En Italie, c’est saint Grégoire le Grand qu’on accuse sans preuves, d’avoir déteste les lettres, brûlé Tite-Live, Cicéron, et toute la bibliothèque Palatine, et qui s’efforça au contraire de faire entrer les lettres dans l’Eglise, « ne souffrant rien de barbare chez ses disciples, voulant qu’autour de lui tout respirât le génie latin, et que sa cour devînt le temple de la science, auquel les sept arts libéraux serviraient de colonnes. » Sans doute on trouve plus d’une fois ce grand homme en révolte contre l’antiquité, peut-être pour en avoir été trop épris, peut-être parce qu’il sentait le vieux sang patricien bouillonner dans ses veines, parce que ces noms d’empire, de sénat, le touchaient malgré lui. Mais il eut de l’antiquité la passion du beau dans les pompes religieuses, dans les chants sacrés ses réformes liturgiques sauvèrent ce qui nous reste de la musique des Grecs


    dirigeait depuis huit ans aux catacombes de Sainte-Agnès ont fixé l’époque, la destination, les règles de ces ouvrages souterrains incomplètement expliqués par les travaux de Bosio, de d’Agincourt, de Boldetti, et que M.Raoul-Rochette, dans un livre excellent, avait recommandes à toute l’attention des archéologues. Concilium Vaisionense II, c I « Placuit ut omnes presbyteri, qui sunt in parochiis constituti secundum consuetudinem, quam per totam Italiam satis salubriter teneri cognovimus, juniores lectores. secum in domo ubi ipsi habitare videntur, recipiant, x etc. » Concil. Turonense II, ch. XII; Concil. Toletanum, II, 1; Cleveshovense, II, 7; Concil. Constantinop. general, VI, canon 5.