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ANNÉE 1842

J’ai besoin de me sentir en communication d’idées et de sentiments avec vous. Nous avons eu à NotreDame d’amirables fêtes de Pâques, elles me rappelaient l’année où nous étions ensemble. De votre côte, vous n’aurez point passé ces grandes solennités sans songer à vos amis. Ne nous oubliez point devant Dieu. Madame Ozanam se recommande particulièrement au souvenir de madame Foisset et de mesdemoiselles vos filles. Et moi, je vois toujours cette touchante petite chapelle de Bligny que vous me faisiez visiter le soir aux flambeaux, et où je m’agenouillai un moment au milieu de votre famille assemblée. Ah qu’il serait difficile, n’est-ce pas, que des chrétiens en vinssent à s’oublier quand ils ont de ces moments dans leur vie. Je suis, je serai toujours de cœur, d’âme et d’action, votre ami tendrement dévoué.

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