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pour Sainte-Catherine, l’église des dominicains, l’une des plus anciennes Écoles de cet ordre. Oh y conserve la chaire de saint Thomas d’Aquin, et les restes d’une curieuse bibliothèque. J’y ai trouvé dans un manuscrit du treizième siècle la traduction française des sermons de Maurice, évêque de Paris. J’en ai fait quelques extraits que je publierai peut-être dans le journal des Missions scientifiques, si Dieu me permet encore de publier. Vous voyez, cher ami, que je m’oublie à causer avec vous. Je m’y abandonne d’autant plus volontiers, que c’est vous prouver que je ne suis pas tout à fait mort, ni même désespéré. Vous m’aimez tant que vous avez besoin de cette assurance. Je ne saurais vous dire combien nous touchent les tendres expressions de votre lettre. Amélie en est aussi bien reconnaissante. Elle se joint à moi pour vous prier de nous rappeler comme vous savez le faire, de la manière la plus aimable, chez madame Lenormant, et chez madame de Salvo. A vous la plus vive et la plus fraternelle affection d’un homme qui vous doit tant et qui ne pourra jamais s’acquitter.

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