Page:Ozanam - Œuvres complètes, 3e éd, tome 11.djvu/218

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

meilleur. Voilà que dans trois mois j’aurai trente-cinq ans.

Nel mezzo del cammin di nostra vita.

En supposant que je fasse le reste du chemin jusqu’au bout, il faudra bien y arriver et j’ai peur de m’y trouver les mains vides. Priez pour moi, monsieur et cher ami. C’est beaucoup de prier pour ceux qu’on aime, mais c’est encore mieux de venir les aider de ses encouragements et de ses conseils. Ne vous verrons-nous point ce printemps ? Vous ne sauriez croire combien votre charité et votre sagesse seraient utiles dans ce pays-ci. J’en veux garder l’espérance, elle me rend moins amer l’adieu par lequel il faut finir cette lettre, en m’excusant bien de la finir si tard.