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épanouis un peu de poussière sans les faner et en les effleurant à peine ; celui des amis d’Ozanam qui s’est chargé surtout de ce soin délicat a préféré même laisser quelques grains de poussière que de s’exposer à ternir la fleur en la touchant. Ce que j’ai cherché, c’est à compléter et à perfectionner l’œuvre d’Ozanam par Ozanam lui-même. Pour cela les notes, qui avaient servi de base aux leçons, ont été soigneusement comparées avec les leçons elles-mêmes. Quelle a été ma joie, quand j’ai trouvé dans les notes une expression que je pouvais insérer dans le texte à la place de celle qu’il fallait sacrifier. Parfois aussi il a été possible d’y faire entrer une phrase où même un morceau tout entier, destiné à figurer dans la leçon, mais qui ne se trouvait pas dans la sténographie, quand le mouvement de l’improvisation avait emporté le professeur d’un autre côté. Lorsqu’il était impossible de réintégrer dans le discours un passage important sans troubler l’enchaînement de la pensée, on l’a mis en note, au bas de la page, s’il était court, et s’il était trop considérable à la fin de la leçon. Rien n’a donc été négligé pour que, dans cette partie de son œuvre qui est publiée pour la première fois, on entendît vibrer la parole même d’Ozanam.

Ce cours remplira presque entièrement les deux premiers volumes, qui contiendront, sous ce titre choisi par l’auteur : la Civilisation au cinquième siècle, introduction à une histoire de la civilisation aux temps