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La troisième partie, abandonnant la simple relation des faits, tente un essai de construction. Elle expose, d’un point de vue théorique et général, comment il serait désirable et possible de réaliser l’Organisation de la Société des nations.

La quatrième partie contient des Conclusions tout à fait générales, tirées de ce qui précède, sur l’internationalisme, la sociologie internationale, les causes de la guerre et les conditions corrélatives d’une paix durable, sur l’avenir.




Les lacunes et les défauts de cet ouvrage sauteront aux yeux. Que les circonstances dans lesquelles il a été composé soient mon excuse. Privé de mes notes et de ma bibliothèque, enfermées dans Bruxelles, obligé à des déplacements continus avec toutes les difficultés qu’entraine le transport des manuscrits sous le régime militaire, je n’ai pas hésité cependant à le publier : qui veut trop bien faire, souvent ne fait rien.

Je veux ici remercier ma femme qui m’aida tant à faire que ce livre soit, et pour cela ne recula devant aucune peine, tandis que nous étions sur la « grand’route ».

Je veux aussi adresser mon souvenir reconnaissant aux amis dont la bonne hospitalité, depuis que je quittai la Belgique en novembre 1914, m’a permis de mener à bonne fin ce travail ; les de Block et les Coops à La Haye, les CHAVANNES à Lausanne, les CALMANN-LÉVY à Paris.

Avril 1916. — 87me semaine de la Guerre.