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sol qui le porte et la mer qui l’entoure ; elle s’attache à l’étude du peuplement, de son habitat, de ses groupements[1]. 2° Géographie économique, qui s’occupe de l’exploitation du sol et de la mer sous leurs différentes formes.

Elle considère le milieu physique, l’action de ce milieu sur l’homme et, inversement, celle de l’homme sur ce milieu.

Hippocrate, Aristote, Hipparque, Ératosthène, Agrippa, Pline, Strabon, commencèrent dans l’antiquité à constituer les Sciences géographiques. Ptolémée les résuma en son grand ouvrage, qui a dominé les études du moyen âge. Mercator renouvela l’art de tracer les cartes à l’époque contemporaine. — Trois monuments ont été élevés à la géographie au XXe siècle, l’un par Alexandre Humboldt (Cosmos), l’autre par Karl Ritter (La géographie dans ses rapports avec la Nature et l’histoire de l’homme. Berlin 1822-1859, 10 vol. en 20 parties), le troisième par Élisée Reclus (Nouvelle géographie universelle, la Terre et les hommes 1875-1891[2] ).

Les études géographiques se sont internationalisées. Des congrès internationaux de géographie se réunissent périodiquement. On a proposé une Union des Sociétés de géographie du monde entier. — Sous la direction d’une conférence internationale a été commencée, avec l’aide des États, l’élaboration d’une carte du monde au millionième, selon la double base, acceptée transactionnellement, du méridien de Greenwich et de l’échelle métrique.





  1. Camile Vallaux, La mer (1908), Le sol de l’État (1911), parus dans la bibliothèque de l’Encyclopédie Scientifique.
  2. Voir aussi les œuvres de Ratzel ; Jean Brunhes, La géographie humaine ; Aug. Robin, La Terre (géologie) ; de Launay, L’Histoire de la Terre.