Ce sont les fill’s des forges, (bis)
Des forges de Paimpont,
Falaridon, falaridaine
Des forges de Paimpont,
Falaridain’, falaridon.
Qui furent à confesse, (bis)
Au curé de Beignon,
Falaridon, falaridaine,
Au curé de Beignon,
Falaridain’, falaridon.
En entrant dans l’église, (bis)
Ont demandé pardon,
Falaridon, falaridaine,
Ont demandé pardon,
Falaridain’, falaridon.
furent créées en 1633. Elles tirent d’abord partie de la puissante
maison de Laval, et devinrent plus tard, avec la forêt, la propriété
des de Montfort, des de Rieux, des de Coligny, des de la
Trémouille, et, au commencement du siècle, des princes d’Orléans.
Parmi les ouvriers des forges, il y eut, jadis, paraît-il, des
poètes, ou plutôt des chansonniers, qui rimaient des couplets sur
les événements et les histoires égrillardes de l’époque. J’ai recueilli
un certain nombre de ces chansons au village du Canée
en Paimpont : Le Gars Mathurin ; — Le Grand Loup du bois ; — Le battoué cassé ; — Les Filles des Forges. Celle-ci, dont tout le
monde connaît quelques couplets, m’a été chantée en entier, par un
ancien forgeron. Elle a été écrite et notée telle que je l’ai entendue.
Les forges de Paimpont n’existent plus.