Page:Ollivier - L’Empire libéral, tome 15.djvu/611

Cette page n’a pas encore été corrigée
§ 2. — Victor-Emmanuel ne renie pas son engagement de 1869. — Les ministres italiens acceptent le retour à la convention. — Gramont négocie le rappel des troupes. — Le Conseil des ministres français et l’Impératrice le soutiennent, malgré le parti catholique 
 445
§ 3. — Les ministres italiens sont violemment opposés à l’alliance. — L’attitude de l’Italie va dépendre de celle de l’Autriche. — En Autriche, Andrassy est ouvertement prussien. — Beust joue l’amitié pour la France et travaille à nous duper 
 452
§ 4. — Gramont est complètement dupe. — Il envoie La Tour d’Auvergne à Vienne. — Gramont, pour amadouer Beust, obtient un projet de loi autorisant l’admission à la cote des obligations de l’emprunt ottoman. — Mais avant même l’arrivée de La Tour d’Auvergne à Vienne, un conseil tenu sous la présidence de François-Joseph décide la neutralité 
 465
§ 5. — Beust veut nous faire accroire que sa neutralité n’est qu’un moyen de préparer son concours. — Il nous demande de confier la protection du Pape aux troupes italiennes après notre départ. — Refus indigné de l’Empereur et du Cabinet 
 475
§ 6. — Émile Ollivier se défie de Beust. — Beust renonce à sa proposition malhonnête 
 483
§ 7. — Attitude franchement hostile d’Andrassy. — En réalité, Beust le suit 
 487
§ 8. — Hostilité de Sella contre l’alliance. — Victor-Emmanuel essaye d’en triompher. — Les garibaldiens et les parlementaires l’en empêchent. — Il déclare la neutralité (25 juillet). — Il essaye néanmoins de nouer avec l’Autriche une alliance directe qui lui permette de s’affranchir de cette neutralité. — Lettre de Victor-Emmanuel. — Lettre de François-Joseph. — On nous fait intervenir dans la négociation 
 492