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Mille pensers confus, phosphorescent mystère ;
Comme un punch allumé dresse au haut de son bol,
De ses flammes d’azur l’éparpillement fol.
Mais voici qu’à travers la pompe du silence,
Comme pour mieux bercer ma vague somnolence,
De la tour qui surplombe au mur du parc voisin
Jaillit l’arpègement d’un mâle clavecin.
Grâce aux brises du soir qui, dans leur fantaisie,
Ont du boudoir obscur ouvert la jalousie,
Les notes, les accords, mélodieux follets,
À mon oreille émue arrivent bien complets.


                        III

            Et d’abord, c’est le miracle
            Des oratorios divins,
            Que, dans leur chaste cénacle,
            Font ouïr les séraphins.
            Puis, c’est la preste cadence
            D’un double aviron qui danse