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Et le Nord dérangeait son manteau gigantesque
        Avec de sauvages sanglots.

À voir son crâne ardu, sa fauve chevelure,
De son cou léonin la musculeuse allure,
        Ses yeux caves, durs, éloquens,
Ses traits illuminés d’orgueil et d’ironie,
On l’eût pris volontiers pour le rude génie
        Des tempêtes et des volcans.

Il disait : Oh ! pourquoi le culte de ma mère
N’est-il que jonglerie, imposture, chimère !
        Pourquoi n’a-t-il jamais été
Ce Jésus, clef de voûte et fanal de notre âge !
Pourquoi son Évangile est-il à chaque page
        Contempteur de la vérité !

Si, dans le firmament, des signes, des symboles,
Amenaient ma superbe à croire aux paraboles