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Sous sa fougue d’artiste : — Avoir des aventures ! —
Oh ! c’est le paradis pour les fortes natures !…

   Le fraternel cénacle ému jusques au fond
De ses os, écoutait dans un calme profond.
Les poitrines, d’extase et d’orgueil oppressées,
N’exhalaient aucun souffle, — et toutes les pensées
Montaient faire cortège à l’élan de Reblo,
Comme des bandouliers qui suivent un fallot.


                      IV.

Après quelque silence, un visage mauresque
Leva tragiquement sa pâleur pittoresque,
Et, faisant osciller son regard de maudit
Sur le conventicule, avec douleur il dit :
— Certe, il faut avouer que notre fanatisme
De camaraderie est un anachronisme
Bien stérile et bien nul ! — Ce n’est plus qu’au désert
Qu’on peut en liberté rugir. — À quoi nous sert,