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Je sais ce qu’il peut y avoir d’arbitraire dans le classement du roman en romans paysans, romans de mœurs, romans sociaux, psychologiques ou autres. Germaine Guèvremont, Gabrielle Roy, Roger Lemelin affichent de belles qualités de psychologues, même si on ne pense pas à les classer dans le groupe des romanciers psychologiques au même titre, par exemple, que Robert Charbonneau, Robert Élie ou André Langevin ; on trouve aussi chez ces derniers, d’ailleurs, des études de mœurs qui sont plus que des hors-d’œuvre. Mais, puisqu’il faut tout de même adopter une classification, si arbitraire ou subjective soit-elle, je propose celle qui suit sans vouloir l’imposer ; je concède, sans difficulté aucune, qu’il puisse y en avoir de meilleure.

On pourra peut-être me reprocher de n’avoir pas assez insisté sur la technique de notre roman : j’en ai, au passage, signalé les particularités. Mais je ne pense pas que le genre ait suffisamment évo-