Page:Nouvelles sources de Moïse de Khoren.djvu/42

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et fjtapacxôç en loflinqiufiuA et J^plÊul^^u/b^^ et peut, réunie à d'autres indices, contribuer à montrer une communauté d'origine.

3<^ A cela vient s'ajouter une particularité assez curieuse* D'après le passage de Moïse de Khoren que nous avons signalé comme extrait des A et a S. Basilei, Licinius aurait été en- voyé en Gaule pour y être employé au travail des mines (7-^^/. ^ .A-»«»7«). Ce dernier détail dénote chez l'écrivain une ignorance profonde de ce qu'étaient Tempire romain et ses empe- reurs. Le texte grec n'a rien de pareil et parle seulement d'un exil. Mais, chez Moïse, cette mention de Texil dans les mines n'est pas isolée. Deux chapitres plus loin (c. 90), il nous raconte que Constantin € exila Ârius dans Us

mines > (^«- ^^oùiatl^tÊÊ^b utpamuuiêi^Jêaàiirutg ^

«Aiffi»^) ; or cette aggravation de peine remonte au Socrate arménien et ne se rencontre chez aucun autre auteur. Il dit en propres termes: «Lorsque le saint Concile eut voté les canons et que l'empereur eut exilé Ârius dans les

mines ...» (Qirat» uut^JiaJhp ^utha%f uni. pp. é-nqn^tr/lb ^ h-L tââpmtêfpu utaa^iiuAta». P^ b-Êêê% \X p[f"»k p imutaatnu p

pu,»^u»i.i,p^% ...).« On voit maintenant où Moïse a pris ce renseignement. Le texte grec de Socrate porte seulement: «Un ordre de l'empe- reur envoya en exil . . .* (BaatXêœç âk npôo- ra-fixa . . . etç è^opiav àTréaTeiÂsv). Ces différents passages nous ramènent évidemment à un seul et unique traducteur qui semble ne pas com-

  • Voir ci-dessos, p, 3.

s Je dois la commanication de ce fragment dn Socrate arméoien et des antres passages qne j*anrai l^occasion de citer, à Tinépnisabie complaisance dn P. Basile Sarkisian.

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