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grec, doit être regardée comme postérieure à celui-ci de quelques années au moins, et par conséquent le livre de Moïse de Khoren rajeuni d'autant. Nous ne voulons pas, pour le mo- ment, pougser plus loin nos déductions.

Il est probable que, de Fétude de ces sources, nous pourrons tirer ultérieurement des renseignements encore plus précis sur l'œuvre de Moïse de Khoren. Mais auparavant il y a un important travail critique à entreprendre et à mener à bonne fin. Voici quel est aujourd'hui Tétat de la question:

1^ La traduction arménienne de la Vie de S. Silvestre et celle de 1' Histoire ecclésiastique de Socrate semblent avoir été réunies, sinon par le traducteur lui-même, du moins de très-bonne heure. Les quatre maâuscrits de Venise, les seuls que j'aie vus, comprennent les deux ouvrages. Kirakos de Oandzak < nous dit que Tbistorien Socrate commence en parlant de S. Silvestre, pontife de Rome, et de Constantin, et qu'il poursuit son récit jusqu'au temps de Théodose IL

2^ La date de la traduction arménienne de Socrate est donnée par Asolik qui l'attribue à Philon de Tirak, contemporain du catholicos Anastase ^ (661 à 667). Une date un peu plus tardive résulte de la souscription du livre par le traducteur lui-même, qui déclare avoir entre- pris son travail sur la demande de Nersèh Kamsarakan, patrice d'Arménie ^ (690 à 692;.

» Venise, 1865, p. 2. « Ed. de St-Pétersbonrg, 1885, p. 99. A [Karékin], Catalogne des anciennes traductions arméniennes, p. 696.

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