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arménieDDe et Muise de Ehoren y étaient déjà signalés, sans que l'auteur parût du reste attacher à ce fait une importance quelconque.

Dès ce moment, mes études m'ayant conduit à penser que Tauteur de THistoire d'Arménie s'était surtout servi de sources arméniennes, je commençai à soupçonner que Moïse de Khoren pouvait bien avoir eu sous les yeux la version arménienne de la V i t a Silvestri. J'étais naturellement fort désireux d'en connaître le texte, mais les manuscrits de Socrate ne se trouvent pas partout, et, pour satis- faire ma curiosité, j'ai dû attendre la visite que j'ai eu le plaisir de faire aux RR. PP. Méchitharistes de Venise, vers le milieu du mois d'octobre dernier.

Les RR. PP. de Saint-Lazare ont mis à ma disposition leur bibliothèque avec un empressement et une libéralité dont je tiens à leur exprimer ici publiquement toute ma gratitude. Quelques heures après mon arrivée, je me trouvais en face de quatre manuscrits de Socrate (N°« 693, 738, 767, 781), tous commençant par la Vita Silvestri au des- sous du titre: ^nuu,Jht.p-i,ub i^uI^j,umu„uj etc. Un rapide examen me permit de constater que je m'étais trompé en donnant la version grecque de la V i t a Silvestri comme source de Moïse de Khoren, qui s'est servi, à n'en pas douter, de la traduction arménienne. Nous allons mettre en regard les deux textes, en remplaçant le grec de notre premier article par l'arménien qui se trouve dans les manuscrits de Socrate, et nous croyons que la comparaison sera de

��1 Cf. [Karékia]^ Catalogue des anciennes traductions arméniennes. Venise, 1889. p. 694.

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