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VII

la composition de l’Histoire d’Arménie, que je négligeai d’étudier l’Histoire de Socrate, lorsque j’en avais, à Venise, le manuscrit entre les mains ; je ne m’occupai que delà Vie de S. Silvestre. Plus tard seulement quelques indices me donnèrent lieu de supposer que Moïse de Khoren avait dû utiliser en même temps les deux écrits, et l’étude de plusieurs passages importants de Socrate, obligeamment communiqués par le P. N. Sarkisian, confirma pleinement mon hypothèse. La traduction arménienne de Socrate devant maintenant être rangée au nombre des sources de Moïse de Ehoren, la date de cette traduction emporte nécessairement avec elle celle de la composition de l’Histoire d’Arménie, qui ne peut être antérieure au VIIIe siècle.

Les divers articles reproduits dans le présent opuscule sont consacrés à exposer les phases successives de mes recherches.

Le dernier, Moïse de Khoren et l’origine des Parthes, bien que tout à fait indépendant de ceux qui le précédent, n’en appartient pas moins au même ordre d’investigations. C’est également un chapitre de la critique des sources de Moïse de Khoren.

A. C.

Paris, le 10 Mai 1893.