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À MONSIEUR L’ABBÉ…


Pendant que, vers midi, nonchalamment couché sur votre excellent sofa, vous restez à convertir en chyle votre succulent déjeuner, et à demander au ciel bon appétit pour le copieux et excellent dîner qui vous attend, égayez-vous, Monsieur l’Abbé, avec la Nouvelle que je vous offre. Si par hasard vous vous endormez à moitié, n’attribuez pas ce sommeil à l’inexpérience ou au peu d’habileté du poète, mais pensez que mes vers auront alors le même sort que votre bréviaire.

Je vous salue et vous souhaite un bon cuisinier.