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à Paris le 24 mars 1883. — Buste en bronze (H. 0m 50). Signé : E. Godin, 1884. (32e div., 1re section.)


LEQUESNE (Eugène-Louis).

Panseron (Auguste), compositeur, né à Paris le 26 avril 1795, décédé le 29 juillet 1859. — Médaillon en granit (Diam. 0m 40), par E.-L. Lequesne[1]. (13e div.)


Lequesne.

Pradier (Jacques, dit James), statuaire, membre de l’Institut, né à Genève en 1794, décédé à Bougival le 5 juin 1852. — Dans la face antérieure du monument de Tartiste est pratiqué un enfoncement formant niche, dans laquelle est placé le buste de Pradier par Lequesne. Autour du monument ont été ménagés des rectangles bordés de moulures très méplates, décorés de copies des œuvres du maître, exécutées en bas-relief par ses élèves. C’est ainsi que se trouvent reproduites : Cyparisse, par Ferrât ; le Niobide, par Maillet ; Psyché, par Guillaume ; Nyssia, par Courtet ; Phryné, par Etex ; la Poésie légère, par Roubaud ; Pélion, par Moreau ; Sapho, par Simart. Une place réservée sur l’une des faces latérales pour recevoir un bas-relief est restée vide. Ce monument, élevé sur les dessins de Antoine-Martin Garnaud, architecte, a été gravé par Jean-Joseph Sulpis et par Martel[2]. (24e div.)


Lequesne et Guillaume (Eugène).

Duret (François-Joseph, dit Francisque), statuaire, membre de l’Institut, né à Paris le 19 octobre 1804[3], décédé dans la même ville le 26 mai 1865. — Edicule en marbre blanc (H. 2m 40. L. 0m} 90). Dans la partie supérieure est sculpté le médaillon de l’artiste, par Lequesne. Au-dessous, le génie de la sculpture, représenté par une jeune femme planant dans les airs et ayant une palme dans la main droite, soulève son voile. Un maillet et un ébauchoir complètent cette décoration due au ciseau de Eugène Guillaume[4]. Sur la tombe est une couronne de laurier en bronze, « hommage des élèves

  1. Renseignements fournis par Mme veuve Panseron (11 juin 1897).
  2. Architecture funéraire contemporaine, 2e section C, pl. v et vi.
  3. C’est à tort qu’on a inscrit sur le tombeau la date de « 1802 ».
  4. Renseignements fournis par Mme Juliette Cot, fille du statuaire et veuve du peintre Pierre-Auguste Cot, qui repose dans le tombeau de Duret (19 juin 1897).