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vait l’église de Saint-Cyr et Sainte-Julitte, fondée vers le Ve ou VIe siècle, reconstruite en 1048 par le comte de Nantes Budic, et démolie vers 1226 par Pierre de Dreux pour l’établissement de sa nouvelle enceinte, puis reconstruite sous le nom de Saint-Léonard ; elle a subsisté sous cette dernière appellation jusqu’en 1821. On la transforma, au moment de la Révolution, en fonderie et on utilisa les cloches dont on faisait de la monnaie. Dans des procès-verbaux de 1777 et 1778, nous trouvons des actes qui se rapportent à des travaux de son presbytère.




Place des Garennes
Sixième arrondissement. Paroisse de Sainte-Anne.
De l’avenue Sainte-Anne aux escaliers du même nom.

Ou « Les Garennes » tout simplement, comme cela se disait autrefois. Un projet de place à ouvrir sur l’emplacement de la Garenne, appartenant alors à M. de Lusançay avait été présenté en 1780, puis abandonné, pour devenir de 1848 à 1854 la réalité. Nous renvoyons à l’article Sainte-Anne, car une partie de ce que nous indiquerions ici s’y adapte de préférence.




Rue des Garennes
Mêmes arrondissement et paroisse.
De la place des Garennes à l’avenue de Lusançay.

C’était avant 1856, date de son appellation actuelle, « la rue de l’avenue de Lusançay », rue peu favorisée et qui, en 1883, était encore indivise entre la Ville et les propriétaires, à qui, à cette même date, on n’avait pas encore accordé d’éclairage.




Rue Gassendi
Sixième arrondissement. Paroisse de Sainte-Anne.
Du quai Saint-Louis à la rue de Lusançay.

Pierre Gassendi, philosophe français, né en 1592 à Cham-