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DISCOURS

DE M. BENJAMIN DELESSERT,

MEMBRE DU CONSEIL GÉNÉRAL DES HOSPICES.

Messieurs,

Permettez qu’au nom de l’Administration des hospices civils de Paris, dont M. Chaptal fut le fondateur, je dépose sur sa tombe le tribut de regrets que lui doivent tous les amis de l’humanité.

Je laisse à des voix plus éloquentes le soin de retracer les nombreux services qu’il a rendus à son pays, aux sciences, à l’agriculture et à l’industrie ; je me bornerai à rappeler en peu de mots ce qu’il a fait pour venir au secours de la classe souffrante et infortunée.

Aussitôt que le premier consul, dont le génie savait si bien distinguer les talens, eut confié le ministère de l’intérieur à M. Chaptal, le premier soin du nouveau ministre fut de s’occuper de l’amélioration des établissemens de charité de la capitale, qui étaient depuis