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SOIR D’ÉTÉ





Souvent, près de la mer, par quelque soir d’été,
Quand la nuit, descendant comme un grand voile sombre
S’étend sur la nature, et verse, avec son ombre,
Le doux enchantement de sa placidité ;

Souvent je me suis dit : À quoi bon cette vie ?
Et, dans nos cœurs humains profondément troublés,
À quoi bon ces désirs toujours renouvelés,
Et l’ambition folle, et l’implacable envie ?