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DICTIONNAIRE
DE LA FABLE,
ou
MYTHOLOGIE UNIVERSELLE.

Aædé, une des trois premières Muses qui, dans le principe, étaient seules reconnues. Rac. Acidein, chanter. V. Meleté et Mnemé.


AjN-Ei-CiiKD»i , OU la Fontaiite - liloles i^.^f.A/ahcmi.) , ancienne Mlie tTAfrique, dons la province de Chaus et le royaume de Fez. Elle ét;iit t-elèlire, dit-on, par un temple situé dans son enceinte et près d une fontaine où les adorateurs des deux eexes célébraient à certaines saisons de l’année des fêtes nocturnes. Les enfants cpji provenaient de ces unions nnstcrieuses et fortuites éloient ré- putés sacrés , et élevés par les prê- tres dans le temple. Les femmes qui y avaient passé la nuit étaient sé- parées de leurs maris durant une année. Ce temple fut détruit par les ^Inhométans. Ortélius appelle celte ville Manlisnana. Aakbé et DiEMRET {-V. Mahom.) Ce sont les endroits où, Aïla Sunna ïuu-^ulmane , le Dialje apparut à Ahraham, à Apar et à Ismacl, pour tâcher de les détourner du sacrifice que Dieu avait ordonné à Abraham de lui faire de son fils. Les pèlerins, en allant à la Mecque , et à leur re- t^iur, jettent dans ces endroits sept très , en maudissant le Diable , et (lisant ù chaque fois : « Dieu est ^rand I » b, le onzième mois de l’année lie des Hébreux , et le cinqm’ème leur année religieuse , qiii com- nçait au mois J^Ïèûu. Li Tome I, <e iiio;s Ah correspond i la hme de Juillet , c’est-à-d ■><■■’ '■’"• f>-..-i... .)- ,-t du coirn esldetp , Il , . L ce premier jour en mémoire de la mort d’Aaron, et le neuvième pour rapjieler l’incendie du temple de Salomoo par les Chaldéens , et celui de leur deuxième temple par If^ Ro- mains. C était a’-'ssî i {>arcd jour que les espions, de retour de Clianaan , avaient excité le peujtle à la réo’te, et qu’Adrien leur avait défendu d’ha- biter Jénts^ilem , ou même de s’ar- rêter à quelque distance pour en con- templer les ruines et en déplorer la destruction. Le i8 du même mois ils jeûnaient encore , parceque c’était dans cette mut que les lampes du sanctuaire avaient été enlevées sous le rèçne d’Achaz. En f.éncral leS ca- lamités survenues aux Juifs dans ce nK>is peuvent le faire regarder comme leur carême , on niois de jeûne. Aba, ou Ab.ç, ville de la Pho- cide, ainsi appelée du nom d’Abas, fils de Lvncée et d’Hypemineslre. Ababil {M. Vû/iom. ), oiseau fa- buleux , dont il est question dans le Qôran, mais dont la nature et ’a qua- lité causent de Grandes controverse» parmi les docteurs mahométans. I. Abadir , ou Betyle ; c’est lenom de la pierre qu’Ops ou Rhée , (emme de Saturne , emmailiotta lorsqu’elle mit Jupiter au monde , pour la pré- senter à son mari , qui dévorait tous $«s «ufaiits mâles , de crainte qn^ils d.% A