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Préface. xiij

une sécheresse, une uniformité de traits et de couleurs, qui me paraissent répondre parfaitement à la tristesse des sombres climats qui les ont produites. D’ailleurs, il est aisé de voir que la mythologie fie Fingal est à-peu-près la même que celle des Scandinaves.

Celles de l’Orient étaient moins rapprochées ; et leur bizarrerie, leur incohérence, leur prodigieuse diversité, n’ont pas permis jusqu’à présent d’en faire un corps régulier. Il a fallu dépouiller les relations des voyageurs de tout ce qu’elles offraient d’intéressant en ce genre.

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D’autre demeure que les nues ;
Mais ici je sais arrêté
Par certaine difficulté
Jusquà présent des moins prévues.
On peut la proposer, je croi :
Çà dites-moi, je vous en prie,
Vous qui d’Ossian mieux que moi
Connaissez la mythologie,
Amateurs anciens et nouveaux
D’un culte dont je suis l’apôtre,
Où logeront tant de héros
Qui viennent visiter le nôtre,
Quand, épuré par ses succès,
Après tant d’horribles orages,
Le ciel qui luit sur les Français
Grâce à lui sera sans nuages.