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La grande cour s’ouvrit enfin devant nous. Sur sa gauche s’étendait un large auvent qui servait de toit à une espèce de hangar, destiné autrefois à protéger, contre l’intempérie des saisons, les chevaux du châtelain, comme l’attestaient des anneaux de fer placés, de distance en distance, à la muraille. Nous nous réjouîmes à l’idée d’y remiser commodément notre équipage ; et cette pensée parut égayer jusqu’au souci d’Estevan, qui s’occupait, avant toutes choses, du bien-être et du repos de ses mules. Deux torches, fortement fixées à des crampons qui paraissaient préparés pour elles, jetèrent sur cet