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CXLIX


L’hiver aux opaques parois
N’a pas de brises ni d’aromes ;
Tu respires en quelque endroit
Et pour moi l’univers embaume !

On voit, dans le froid firmament,
Les étoiles aux feux fidèles ;
Mon regard recherche laquelle
Met sur toi son scintillement.

Axe élu, pour moi tu traverses
Le globe d’un trait idéal.

— Ainsi trompe et nous bouleverse
Un amour fortuit et fatal…