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De la feinte et de la paresse
D’avec mon incessante ivresse !
— Un jour j’aurai ta préférence.
Il n’est pour moi d’autre rivale
Qu’une ardeur à la mienne égale !

Qu’importe à mon cœur qui t’imprègne
De sa tendre et secrète rage
Qu’une femme que je dédaigne
Puisse te plaire davantage !