Page:Noailles - Poème de l’amour, 1924.djvu/131

Cette page a été validée par deux contributeurs.


CVI


Que m’importe que l’on te juge,
Qu’ignorant quel fut ton tourment
L’on parle maladroitement
De ton cœur, qui fut sans refuge ?

— Moi je n’oublierai pas le jour
Où j’ai vu, dans la triste chambre
Qu’un chaud soleil colorait d’ambre,
Dédaignant tout humain amour
Ton œil appeler au secours…