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LXXXV


Mon enfance, dans mon cœur,
Subsistait avec aisance.
J’ai souffert de ta rigueur :

Tu as tué mon enfance !

En son midi l’ample été
Voit ses roses qui renaissent,
Ainsi brillait ma beauté :

Tu as tué ma jeunesse !

Et pendant que tu détruis
Ma vie aux luisantes ailes,
Moi je t’offre un divin fruit :
La renommée éternelle…