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Je sais bien qu’il faudra connaître en vous un jour
La fin de tout effort, l’oubli de tout amour,
Nature ! dont la paix guette notre agonie.

Mais avant cet instant de faiblesse infinie,
Traversant les plateaux, les torrents hauts ou secs,
Chantant comme faisaient les marins d’Ionie
Dans l’odeur du corail, du sel et du varech,
J’irai jusqu’aux confins de ces rochers des Grecs,
Où les flots démontés des colonnes d’Hercule
Engloutissaient les nefs, au vent du crépuscule ! …