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IL EST DES MORTS VIVANTS…

 
Et la Nature dit : « Oubli, crainte, paresse,
« Qu’est-ce qui lie à moi les vieilles gens pâlis,
« Qui, ne souhaitant plus les fidèles caresses,
« Ignorent le tumulte éblouissant des lits ?

« Pour me complaire, on doit brûler, combattre, mordre,
« Rire, espérer, bondir, sangloter tour à tour,
« Et meurs, si tu ne peux fournir, selon mes ordres,
« Les grands élans qu’il faut pour la guerre et l’amour ! »