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NOVEMBRE

– Rendez-moi le bonheur et l’espoir printaniers,
Le jour qui lentement s’allonge avec paresse,
Qui s’attarde le soir, qu’aucun appel ne presse,
Qui peut tout obtenir et peut tout dédaigner,
Pareil au jeune amour, à la calme jeunesse.
– Que m’importe la pourpre ardeur que vous feignez,
Automne ! et vos soleils, et vos tièdes caresses.
Puisque votre beauté n’est plus une promesse…