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Ô TORRIDES INSTANTS

Ayant toujours cherché quelque haute montagne
Où le grand flottement de l’aigle m’accompagne,
Ayant fait de ma vie une éclatante tour
Où monte plus d’amour et toujours plus d’amour,
Ayant choisi le sort le plus âpre et farouche
Pour y jeter mes mains, pour y coller ma bouche,
Ayant mis le délire au-dessus du remords…
— Mais vous viendrez, enfin ! douce et divine Mort…