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Elle est comme un train qui s’arrête. Elle jette au dehors d’elle ce qui lui reste de vapeur, de force, et puis elle est contente.

Le soupir du lis, du lis qui est semblable à une petite cloche fendue sur quatre côtés et renversée, n’entre pas en elle, ni le chant du rossignol ; si la rêverie du soir venait, elle la chasserait comme une mouche qui tournerait autour de son nez…

4 juillet.

Il est revenu cette nuit.

Toute la douce nuit, toute la lune délicieuse, et mon cœur, nous coulions vers lui…