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parce que je ne peux pas, parce que c’est plus facile de mourir…

Brusquement Julien s’est levé, il a dit :

— Je vous quitte, adieu. Pendant deux semaines encore, dans cette ville, je vous attendrai, j’attendrai vos lettres. Et puis je partirai pour Paris où vous viendrez me rejoindre dans la maison que j’habite rue de Condé. Il faut que vous ayez choisi, que vous soyez libre et toute à moi. Adieu, adieu…

Il est parti, j’ai dû m’évanouir.

Ce matin, je me sens encore très mal. Comment ai-je pu écrire tout ceci ?

Je crois que ma tête glisse, que je me rendors…