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— Non, ma sœur, moi, rien.
Et maintenant, je repense à cette aventure de la sœur Colette. Je me sens mal à l’aise et jalouse, jalouse de votre pauvre histoire, ma sœur qui n’êtes pas belle et qui fûtes aimée. Jalouse, parce que tout l’amour c’est à moi, c’est pour moi…
Parce que je ne veux pas savoir qu’à toute heure, dans tout l’univers, il y a des hommes désespérés de désir, et des femmes autant que moi passionnées. Il ne faut pas me le dire.
Ma sœur, vous n’étiez pas jolie ; cachée dans l’ombre et la paix de ce cloître vous êtes heureuse. Peut-être dans le monde eussiez-vous été heureuse aussi. Vous êtes laide ; l’homme que vous auriez aimé vous l’auriez aimé avec passion et humi-