Page:Noailles - Le Cœur innombrable, 1901.djvu/51

Cette page a été validée par deux contributeurs.

LA CITÉ NATALE


Heureux qui dans sa ville, hôte de sa maison,
Dès le matin joyeux et doré de la vie
Goûte aux mêmes endroits le retour des saisons
Et voit ses matinées d’un calme soir suivies.

Fidèles et naïfs comme de beaux pigeons
La lune et le soleil viennent sur sa demeure,
Et pareille au rosier qui s’accroît de bourgeons
Sa vie douce fleurit aux rayons de chaque heure.