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LE JARDIN ET LA MAISON


Le feuillage qui boit les vapeurs de l’étang
Lassé des feux du jour s’apaise et se détend,

— Peu à peu la maison entr’ouvre ses fenêtres
Où tout le soir vivant et parfumé pénètre

Et comme elle, penché sur l’horizon, mon cœur
S’emplit d’ombre, de paix, de rêve et de fraîcheur…