Page:Noailles - Le Cœur innombrable, 1901.djvu/119

Cette page a été validée par deux contributeurs.

L’ENFANT ÉRÔS


Enfant Érôs qui joues à l’ombre des surgeons
Et bois aux sources claires,
Toi qui nourris ainsi qu’un couple de pigeons
L’amour et la colère,

Passe sans t’arrêter au seuil de ma maison,
N’entre pas cette année :
Mon âme des amours qu’elle eut l’autre saison
Est encore étonnée,