Martin le félicita. Toute la grâce de son cœur, toujours visible dans son regard, rayonnait. Mais il ajouta : « C’est un esprit qui ne me plaît point. »
Il était tard. Les deux jeunes hommes se levèrent et traversèrent le Bois, se dirigeant vers Paris.
La nuit, entre les branches noires, découvrait son visage mystérieux.
Antoine Arnault se taisait : il se sentait seul et sans joie. Martin se réjouissait du ciel étoilé, de la connaissance qu’il avait des astres, des progrès de la science.
Et Antoine pensait :
« La science qui enivre mon ami, je l’ai connue, je sais tout d’elle, et maintenant nous sommes, elle et moi, comme deux époux qui ne prennent plus de plaisir ensemble : elle n’ajoute rien à ma volupté… »
Martin, reconnaissant du bel été, des