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aurait le plaisir de le trouver en bonne santé.

Avec des manières simples et une grande politesse, elle conduisit madame de Fontenay à travers la maison, dont le plancher verni craquait. Par la porte fermée de la chambre, elle appela son mari qui accourut, prit sa fille, l’embrassa, la regarda et l’embrassa à nouveau.

— Tu vois, Alice, dit-il en se tournant vers sa femme, je t’avais bien dit comme elle était jolie.

— Oui, – répondit madame de Rozée, qui souriait tout à fait maintenant, l’air pensionnaire, les yeux contents, la bouche contente.

On s’occupa de décider Sabine à habiter la villa ; mais elle affirma qu’elle serait très bien logée, avec sa femme de chambre, dans un petit hôtel de Ferney, et que ce serait plus commode aussi pour les jours où Henri viendrait.

Elle promit de prendre ses repas chez son père et d’y être le plus longtemps possible.

Il était près d’une heure ; on se mit à table.

Sabine n’avait pu qu’enlever son chapeau de paille jaune couvert de clématites et arranger ses