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Ah ! ce cœur toujours ivre et toujours inquiet,
Le pauvre cœur sensible et vaniteux de l’homme,
Toujours plein du besoin qu’on l’aime et qu’on le nomme,
Toujours fort de désirs, et las de ce qui est…

— Notre cœur bondissant et penchant, quelles vignes
T’étourdiront d’un vin assez chaud et puissant
Pour qu’ayant la torpeur ou l’ardeur dans le sang
Tu goûtes la douceur de vivre, et t’y résignes…