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Le rappel enfantin des choses anciennes,
Et puis, durant l’été qui s’accroche aux persiennes,
Dans la chambre, pendant les chauds après-midi,
Tout ce que tu disais et tout ce que j’ai dit…
— La poussière dorée au plafond voltigeait,
Je t’expliquais parfois cette peine que j’ai
Quand le jour est trop tendre ou bien la nuit trop belle
Nous menions lentement nos deux âmes rebelles
À la sournoise, amère et rude tentative
D’être le corps en qui le cœur de l’autre vive ;
Et puis un soir, sans voix, sans force et sans raison,
Nous nous sommes quittés ; ah ! l’air de ma maison,
L’air de ma maison morne et dolente sans toi,
Et mon grand désespoir étonné sous son toit ! …