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que ce ne soit pour le général et que pour lors elle soit obligée de faire entendre certaines choses aux enfants.

U,0T72,2

Les écolières demeureront assises pour dire leur leçon.

Lorsqu’elles seront obligées de sortir pour quelques nécessités, elles se tiendront debout à leurs places et la maîtresse leur fera signe de sortir ou de se rasseoir selon sa prudence ; si elles avaient besoin de dire un mot à la maîtresse pour demander quelqu’autre chose que les besoins naturels, elles se tiendront aussi debout et lèveront la main en haut, et pour lors la maîtresse les fera venir près d’elle, ou enverra son officière savoir ce qu’elles demandent.

Les maîtresses ne sortiront de leur place que le moins qu’elles pourront, sans cependant souffrir aucun désordre pour cela dans leur classe. Quand on nommera le catalogue, les enfants répondront "me voilà", pour se faire remarquer. Chaque Sœur doit avoir le catalogue de ses enfants.

Les maîtresses obligeront les enfants lorsqu’elles auront manqué à l’école de venir leur dire en arrivant les raisons pourquoi elles y ont manqué et combien de temps, et la maîtresse examinera ces raisons et si elle voit que c’est par sa faute, ou que cela lui arrive souvent, on la renverra appeler sa mère, ou on (p. 216) la corrigera, si elle est coupable, suivant néanmoins la prudence de la Sœur générale ; on fera de même à celles qui viennent ordinairement trop tard.

U,0T72,3

Les maîtresses prendront garde de se conformer l’une à l’autre et de faire épeler les filles de midi et lire par syllabes, à moins qu’elles ne soient capables de lire.

Celles qui ne savent pas lire, on les mettra d’abord au français et on ne les recordera point dans le latin qu’elles ne sachent bien lire dans le français.

Pour les écrivaines tant les filles de midi, que celles de la petite école qui en seront capables, on leur fera faire deux fois la semaine de l’orthographe, savoir le lundi et le mercredi, et l’arithmétique aussi deux fois, le mardi et le vendredi ; et lorsqu’il arrivera des fêtes dans ces jours-là, on avancera ou on retardera, suivant la prudence de la Sœur générale ; en sorte néanmoins qu’on ne fasse pas deux jours de suite le même exercice, et en ce cas on avertira les écolières, afin qu’elles aient ce qui leur sera nécessaire.

Pour les filles de midi, on leur donnera permission de faire des sommes pourvu que cela n’empêche point à les recorder.