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Pour une défunte.

Oremus.

Quœsumus, Domine, pro tua pietate miserere etc.

Pour les fidèles défunts en général.

Oremus.

Pidelium, Deus, omnium conditor et redemptor etc. Pour les frères, proches et bienfaiteurs défunts Oremus.

Deus, veniœ largitor, et humanœ salutis runator etc.

(p. 191)

U,0T70,2,1

U,0T70,2,2

Oraison qui se dit pour action de grâce après la sainte Communion, quand elle est générale.

Mon Dieu, et mon Sauveur Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, digne victime du Très-haut, pain vivant et source de vie éternelle, je vous adore de tout mon cœur dans votre divin sacrement, avec dessein de réparer toutes les irrévérences, profanations et impiétés qui ont été commises contre vous dans ce redoutable mystère. Je me prosterne devant votre sainte Majesté, pour y adorer présentement au nom de tous ceux qui ne vous y ont jamais rendu aucun devoir, et qui peut-être seront si malheureux que de ne vous y en rendre jamais, comme les hérétiques, athées, blasphémateurs, magiciens, juifs, idolâtres et tous les infidèles : je souhaiterais, ô mon Dieu, vous donner autant de gloire qu’ils vous en donneraient tous ensemble, s’ils vous y rendaient fidèlement leurs respects et leurs reconnaissances, et je voudrais pouvoir recueillir dans ma foi, dans mon amour et dans le sacrifice de mon cœur, tout ce qu’ils auraient été capables de vous rendre d’honneur, d’amour et de gloire dans l’étendue de tous les siècles.

Je désire même de toute l’ardeur de mon âme, vous donner autant de bénédictions et de louanges, que les damnés vomiront d’injures contre vous dans toute la durée de leurs (p. 192) supplices ; et pour sanctifier cette adoration et vous la rendre plus agréable, je l’unis, Ô mon Sauveur, à toutes celles de votre Église universelle du ciel et de la terre ; regardez les sentiments de mon cœur plutôt que les paroles de ma bouche ; j’ai dessein de vous dire, pour vous honorer, tout ce que votre esprit inspire à votre sainte Mère, à vos Saints, et tout ce que vous dites vous-même à Dieu votre Père dans ce glorieux et auguste Sacrement, où vous êtes son holocauste perpétuel, et dans le bienheureux sein où il