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tout en silence ; elles feront en sorte que tout soit fait à 7 heures un quart.

(p. 164) À sept heures un quart, une des maîtresses les conduira au lieu marqué pour faire la prière du matin, comme ci-après ; pour cela ils iront deux à deux, les garçons se rangeront d’un côté et les filles de l’autre ; pendant ce temps, l’autre maîtresse disposera le déjeuner.

Au retour de la prière, celui ou celle qui sera de semaine pour faire la prière, dira le bénédicité tout haut ; la maîtresse prendra garde que tous les enfants le disent à voix basse, ensuite le semainier dira cette prière : "Mon Dieu, puisque vous nous avez réduits dans la pauvreté, permettez que nous soyons de bons pauvres et que nous imitions votre Fils" ; ensuite elle les fera déjeuner.

Les deux maîtresses iront l’une après l’autre au réfectoire et feront en sorte qu’elles aient déjeuné à huit heures afin de pouvoir être libres pour pourvoir aux besoins des enfants.

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À huit heures, si on dit la Sainte Messe, elle les y conduiront deux à deux, les garçons marcheront les premiers et les filles suivront après ; elles observeront de les faire entrer et sortir avec respect, saluant le Saint Sacrement. Au retour de la Sainte Messe on commencera l’école et l’on tiendra la méthode qui est marquée dans le règlement des écoles, et si on ne disait point la Messe à huit heures, on commencera immédiatement l’école ; pendant ce temps, l’autre maîtresse fera les petits ouvrages qui seront à faire et aura soin des petits qui ne sont point à l’école et disposera leur réfectoire.

Depuis l’école, on les laissera se divertir jusqu’à dix heures et demie, où on leur fera faire l’examen, ensuite duquel on les fera dîner, les garçons seront à une table et les filles à l.’ autre, en sorte qu’ils ne se voient point. On leur fera dire le Bénédicité comme il est marqué ci-dessus et les grâces comme elles sont ci-après : le semainier dira, Laus Deo pax vivis et requies defunctis, tu autem Domine miserere nostri, tous répondront : Deo gratias, le semainier continuera : Beata viscera Mariae Virginis quœ portaverunt œterni Patris Filium. Pater noster etc. tout haut, ensuite le De profundis de chœur en chœur et l’ Oremus fidelium pour leurs bienfaiteurs trépassés.

(p. 165) Au commencement du repas, on leur fera une petite lecture, seulement d’une page de quelque bon livre pour les accoutumer à donner de la nourriture a leurs âmes, en même temps qu’ils la donnent a leurs corps ; on leur donnera du temps suffisamment pour dîner, qui