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font point de liaison entre elles ou avec les externes, si elles ne se produisent pas trop au dehors, si elles ne prennent pas trop de fatigues tant du corps que de l’esprit.

Voir si les Sœurs s’acquittent des instructions dans les mesures et avec les précautions nécessaires envers les personnes en particulier ; si ces entretiens se terminent à la pure charité et nécessité et pour le bien des âmes. Si on ne se familiarise pas trop, si les Sœurs n’affectent point de recevoir des visites, soit de leurs parents ou amis, des ecclésiastiques ou autres, au préjudice de l’école et de l’ esprit de leur Institut.

Il faut voir si les classes commencent et finissent aux heures marquées par les Règles, si on a soin de faire avancer les enfants dans la lecture et l’écriture.

Elle prendra garde qu’on ne reçoive les enfants trop jeunes, si les maîtresses ont soin de régler les mœurs des écolières, si les catéchismes se font aux heures marquées par les Règles, si on y garde les méthodes profitables aux enfants, et si on instruit un chacun selon l’âge et la capacité ; si on a soin que les prières soient dites avec respect et attention.

Régler les plaintes fausses ou justes que les écolières auraient faites contre l école depuis la dernière visite, remarquer si chacun se tient clans les bornes de son devoir. Pourvoir aux besoins de l’ école, tant spirituels que temporels ; faire les (p. 158) réprimandes et corrections à celles qui auront failli, congédier les incorrigibles, principalement si elles sont scandaleuses. Visiter les livres qui sont à l’usage des pauvres, pour voir s’ils sont en bon ordre, si le nombre y est, et de même ceux qui sont à l’usage de l’école.

Il faut s’appliquer surtout à voir si toutes les écoles sont uniformes, si on ne change rien à la méthode des leçons, si on n’augmente ou ne diminue rien, tant aux prières qu’à la lecture ou l’écriture. Celle qui sera chargée de faire ces visites en rendra un compte exact à la Supérieure

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Pour les écoles de la campagne, il faut ajouter 1. ce qui regarde l’ économie, régler la dépense et la recette, voir s’il n’y a point trop d’épargne, s’il ne s’y fait point de dépense superflue ; si la nourriture se rapporte suivant les lieux à celle de la Communauté. 2. Leur déportement avec Messieurs les curés, les bourgeois du lieu ; s’il n’y a point trop de familiarité avec les uns et les autres, ou trop de réserve ; si elles donnent de l’édification au prochain, quelle estime ou quel mépris on a pour elles ; s’informer si chacun est satisfait, quelles plaintes on fait contre elles et s’il y a quelques remèdes à y apporter. 3. Voir si les Sœurs vivent en bon-