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chante un cantique en l’honneur du Saint Enfant Jésus, puis on continue le reste des vers.

U,0T63,3,2

Après que les vers sont finis, la Sœur chante ou fait chanter trois fois Verbum caro etc., Jesus, Maria,Joseph etc. Omnes Sancti etc. Ensuite on chante les litanies en l’honneur de l’ enfance de Notre-Seigneur, ou bien le psaume Cantate Domino ranticumnovum, quia etc.

Ensuite on les fait mettre à genoux pour réciter la couronne du Saint Enfant ; lorsqu’elle est achevée s’il reste encore du temps, on peut leur faire chanter quelques cantiques, puis les congédier.

Dans le temps de cette cérémonie, les enfants sont dans une autre classe, où on leur fait le catéchisme, ensuite on les fait venir en la classe où l’image du Saint Enfant est exposée, et on leur fait chanter le Verbum caro, comme il est marqué ci-dessus, et dire quelques petites prières ; puis on les renvoie deux à deux.

On exposera dans les campagnes l’image du Saint Enfant le 25ème lorsqu’il tombe le dimanche et on fait le catéchisme.

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(p. 152)

Chapitre 64ème.

Ce que les Sœurs doivent observer pour profiter de la visite du Supérieur.

Lorsque le Supérieur aura indiqué le jour de la visite, les Sœurs se disposeront pour profiter et tirer avantage des grâces que Dieu a coutume de communiquer dans de semblables occasions.

Elles feront pour cela quelques prières extraordinaires que la Supérieure déterminera pour demander à Dieu les lumières nécessaires au Supérieur pour connaître les relâchements qui se seraient glissés dans la maison, et les remèdes pour les faire cesser ; et pour elles, la docilité et la soumission nécessaires pour profiter des avis du Supérieur.

Chaque Sœur en particulier examinera en soi-même, les point principaux des Constitutions et des usages, pour remarquer s’ils sont observés avec exactitude, et avertir le Supérieur s’il y en a quelques uns qui soient négligés, ou qui ne s’observent plus.

Dans cet examen, il faut éviter plusieurs choses. 1. La prévention contre quelques particulières, et on doit se défier si on avait eu quelque antipathie ou aversion contre quelqu’une de ses Sœurs ; que cette aversion ne nous y fasse remarquer des défauts qui n’y sont point ; c’est pourquoi il faut apporter plus de précaution pour examiner celle contre qui