Page:Nicolas Roland, Guide spirituel et fondateur.pdf/361

Cette page n’a pas encore été corrigée

té pour les exciter à la dévotion ; et lorsqu’elle les remarquera bien attentives et en silence, elle commencera le signe de la croix à voix haute et prendra garde que toutes le fassent avec elle ; ensuite elle leur fera croiser les bras et tourner de son côté, puis leur recommandera le silence et l’attention à la parole de Dieu, par promesses ou menaces, selon leur besoin et leur inclination ; puis elle leur exposera environ trois demandes avec leurs réponses, puis reprendra elle-même la première demande avec sa réponse pour la seconde fois, ensuite elle en fera la demande à celle qu’elle remarquera la plus attentive, puis elle passera à plusieurs autres des divers quartiers de la classe, ne manquant point de les surprendre souvent, ainsi qu’il est marqué ci-dessus. La première demande ayant été faite et répondue plusieurs fois, on passera à la seconde et troisième demande de la même manière, faisant les sous-questions nécessaires pour l’éclaircissement des principales demandes, tâchant, comme il est marqué ci-dessus, de tirer les fruits et comparaisons sur les principales demandes ; d’autant que cela doit servir d’ explication des matières avancées.

U,0T60,1,11

Elles s’appliqueront à observer exactement cette méthode de proposer, en commençant les catéchismes, les demandes et réponses, comme il est marqué ci-dessus.

L’heure de finir étant venue, elle exhortera les enfants à retenir et faire profit de ce qu’elles auront appris, leur disant et répétant souvent que ce n’est pas assez d’être instruite ; mais (p. 132) que l’on est obligé de mettre en pratique les instructions que l’on a reçues ; autrement cela servirait de condamnation, de savoir la volonté de Dieu et ne la pas faire. Si le temps le permet, elle leur rapportera quelques exemples conformes à son sujet, puis elle finira.

U,0T60,2

2. [(sic)] Des corrections et répréhensions qu’on est obligé de faire dans le temps du catéchisme.

U,0T60,2,1

Si quelques unes des écolières étaient reconnues pour causeuses ou immodestes, elles doivent être séparées d’avec les autres, avant de commencer les catéchismes, pour éviter autant qu’il est possible l’interruption et la distraction ; et lorsqu’il y en a qui causent pendant icelui, on doit pareillement les séparer et ne pas les corriger sur-le-champ, mais attendre à la fin.

Pour celles qui, par négligence ou faute d’application, ne retiennent pas ce qu’on leur a rebattu plusieurs fois, elles doivent être mises au rang