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l’autre ; le verset sera de quatre ou six lignes, et les moins avancées de trois ou quatre.

L’officière commencera toujours la première et après la leçon elle avertira où on en demeure pour le jour suivant.

Après la leçon de la civilité, la Maîtresse fera le signe pour avertir les écolières de prendre leurs heures, l’officière commencera la leçon latine et fera épeler toutes les écolières trois fois par mot, puis recommencer la leçon et dire trois fais par mot en lisant et un verset en continuant la leçon, et on les obligera toutes à suivre.

La maîtresse leur fera bien concevoir la différence qu’il y a entre les syllabes et les mots, leur faisant prononcer bien distinctement, et faire les pauses aux points et virgules, en leur faisant remarquer les accents.

Elle ne fera pas toujours continuer le verset à celle qui suit, mais elle nommera celles qu’elle verra les moins attentives. Les écolières de chaque classe, auront toutes un même livre qu’on leur fera acheter lorsqu’elles seront reçues ; la maîtresse prendra garde que l’officière reprenne tout haut celles qui ne diront point bien et elle demandera à celle qui aura fait la faute, en quoi elle a manqué et lui fera répéter le mot qu’elle n’aura pas bien dit et ordonnera aux plus diligentes à l'école de renter la leçon pour l’après-dîner.

Les leçons étant finies, l’officière donnera les papiers, et la maîtresse donnera les principes de l’écriture à celles qui en seront capables.

U,0,T54

(p. 106)

Chapitre 54ème.

Pour les moins avancées.

U,oT54,1

La maîtresse montrera une grande carte, où seront imprimées toutes les lettres en gros caractères, et leur en nommera trois ou quatre à la fois, leur en faisant voir la différence et leur touchant les lettres avec une longue touche, elle leur apprendra les syllabes de même façon, leur faisant assembler deux ou trois lettres l’une après l’autre et leur faisant distinguer les voyelles d’avec les consonnes, ne leur faisant prononcer les mots qu’elles ne soient fermes dans la prononciation des syllabes ; autant que l’on pourra, on les rendra capables de suivre avec les autres.

Si les maîtresses n’ont point de grandes feuilles d’alphabet, elles ne laisseront pas de faire apprendre les lettres et syllabes en commun aux enfants.